Mbappé, Rüdiger et Endrick sauvent le début de la Champions d’un Real Madrid en dents de scie. L’équipe d’Ancelotti a débuté par une victoire difficile 3-1 face à Stuttgart.
Le Real Madrid a entamé la Champions League 2024-25 par une victoire laborieuse face à un excellent Stuttgart. Les Madrilènes ont alterné les phases de jeu fluide et les moments de déconcentration défensive. Mbappé, Rüdiger et Endrick ont trouvé le chemin des filets.
Carlo Ancelotti a effectué quatre changements dans son onze de départ pour affronter Stuttgart. La présence de Tchouaméni et Bellingham, tous deux absents jusqu’à présent en raison de blessures, a apporté un souffle d’air frais à l’équipe blanche qui pouvait également compter sur Carvajal en défense centrale pour soulager Militao, qui en avait grandement besoin.
Le match a débuté par un Stuttgart souhaitant garder le ballon face à un Real Madrid qui pressait haut dès le début. En effet, dans les cinq premières minutes, il y a eu deux occasions dangereuses, une pour chaque équipe. Ce sont d’abord les visiteurs qui ont tenté leur chance, mais la frappe croisée de Karazor a été parfaitement repoussée par Courtois. Immédiatement après, la réponse de Madrid. Mbappé a feinté sur le côté gauche et, alors que tout le monde s’attendait à ce qu’il dribble, il a effectué une passe en retrait vers la surface que Tchouaméni a envoyée dans les tribunes.
Du travail pour Courtois
L’équipe allemande, loin de se laisser intimider, a montré un visage étonnamment offensif. Une équipe avec une bonne technique, avec de nombreux joueurs se projetant vers l’attaque et, par moments, exposant la mauvaise organisation défensive de Madrid en raison d’un pressing incohérent. Courtois a dû intervenir à plusieurs reprises pour empêcher le score de s’ouvrir à 0-1.
Amélioration de Madrid
Après ces bonnes minutes de Stuttgart, Madrid a accéléré. Avec Bellingham qui s’imposait progressivement dans le match, l’équipe d’Ancelotti a commencé à créer du danger devant le but allemand. Mbappé a eu plusieurs occasions, une particulièrement belle après avoir débordé sur la gauche et tenté de marquer d’une frappe croisée, bien repoussée par le gardien.
Pénalty non sifflé
La première mi-temps a également été marquée par une polémique. L’arbitre turc, Umut Meler, a omis de siffler un penalty pour une poussée sur Bellingham et en a accordé un à Rüdiger que la VAR a annulé. La question est de savoir si, dès le début, on n’aurait pas pu l’avertir également de l’erreur sur l’action de Jude et pas seulement sur celle d’Antonio. À la fin de la première mi-temps, le score était toujours de 0-0.
La deuxième mi-temps a commencé avec un changement évident dans l’attitude de Madrid. Ancelotti a sorti Lucas du terrain, qui avait été assez faible, avec des erreurs très graves et qui avait déjà un carton jaune. Le départ du Galicien a permis à Carvajal de revenir au poste d’arrière latéral et à Militao d’occuper le centre de la défense.
Premier but de Mbappé en Champions avec Madrid Le changement n’a pas pu être plus bénéfique pour Ancelotti. En effet, Madrid n’a eu besoin que de 22 secondes de la seconde mi-temps pour marquer le premier but. Tchouaméni a inventé une passe magistrale dans le dos de la défense qui a permis à Rodrygo de partir en profondeur. Le Brésilien a conduit le ballon, a levé la tête et y a trouvé Mbappé pour conclure la première réalisation de la soirée. Madrid avait pris le meilleur départ possible en seconde période, mais devait maintenir cette pression sur le but adverse.
Égalisation de Stuttgart
Madrid a commencé à perdre de l’énergie et ce Stuttgart qui commençait à lever le drapeau blanc a survécu. Les Allemands ont récupéré le ballon, ont à nouveau contrôlé le rythme et l’équipe d’Ancelotti en a payé le prix fort. Avec un but de la tête d’Undev, ils ont égalisé.
But décisif de Rüdiger
Madrid ne passait pas une bonne période, cependant, lorsque cette équipe semble au plus mal, elle renaît de ses cendres. Sur une autre action sur coup de pied arrêté, cette fois sur un corner de Modric, Rüdiger allait apparaître au premier poteau pour toucher le ballon et l’envoyer, de la tête, au fond des filets. Le défenseur central a reçu toutes les caresses du monde de la part de tous ses coéquipiers, lui rendant tout l’amour qu’Antonio donne habituellement aux autres lorsqu’ils marquent.
Endrick a mis la cerise sur le gâteau
Les dernières minutes du match ont servi à démontrer qu’Endrick avait beaucoup de culot. Tout l’audace du monde. Le Brésilien a tenté sa chance de loin lors d’une contre-attaque où il était accompagné de quatre de ses coéquipiers.
Madrid a joué par à-coups, a eu de bons moments, d’autres moins bons… mais il entame la Champions League avec trois points. C’était l’objectif.