Le Real Madrid a réalisé une remontée spectaculaire au Bernabéu, s’imposant 5-2 contre les Allemands après avoir été mené 0-2.
L’équipe merengue a réussi une nouvelle remontée historique après avoir été menée de deux buts à la pause. Le futur Ballon d’or Vinicius a pris l’équipe à dos et, avec trois buts, a mené la victoire blanche.
Après avoir aligné une défense à trois centraux à Vigo, avec un résultat positif en termes de points mais pas de sensations, Ancelotti a à nouveau apporté une modification à son équipe pour le match contre Dortmund. Dans ce sens, Carlo a de nouveau aligné trois attaquants dès le coup d’envoi, avec Vinicius, Rodrygo et Mbappé, soutenus par Bellingham. À tous ces joueurs, il a ajouté le talent de Modric, qui est passé de remplaçant à joueur incontournable.
Le match a débuté sans véritable domination. Quand l’un avait le ballon, l’autre avait du mal à le récupérer. Madrid essayait d’imposer un rythme plus élevé au match lorsqu’il avait le ballon, tandis que Dortmund préférait ralentir le jeu et éviter les folies.
Les 25 premières minutes de jeu ont montré Courtois et Kobel s’étendant chacun dans leurs buts, faute de danger réel dans les deux surfaces. Il y a eu une séquence où Dortmund a même gardé le ballon (beaucoup en horizontal) pendant plus d’une minute sans que Madrid ne le récupère, ni même ne presse pour le faire.
Deux erreurs graves et des buts encaissés
C’est à la 30ème minute que Dortmund s’est libéré… grâce aux erreurs de Madrid. Lucas Vázquez a été pointé du doigt sur les deux buts des Allemands. Sur le premier, l’erreur du Galicien a été énorme, avec une perte de balle à la relance, offrant à Malen l’opportunité d’ouvrir le score. Quatre minutes plus tard, c’est Gittens qui allait prendre le meilleur sur le latéral droit pour reprendre un ballon au second poteau et porter le score à 0-2. Sans faire quoi que ce soit d’extraordinaire, les Jaunes menaient de deux buts.
La réponse de Madrid, avec plus de cœur que de football, est venue de la rage, de l’orgueil. Une triple occasion des hommes d’Ancelotti, avec deux tirs sur les poteaux, le premier de Rodrygo et le second de Bellingham, a rapproché Madrid du but pour la première fois de la première mi-temps. À la pause, avec quelques sifflets au Bernabéu, l’équipe blanche devait faire une introspection dans le vestiaire.
Madrid est revenu sur le terrain en seconde période avec un peu plus d’impulsion. Au moins en donnant l’impression de menacer le but adverse, ce qu’il n’avait pas réussi à faire pendant toute la première mi-temps.
Passe décisive de Mbappé et but de Rudiger
L’énergie renouvelée de l’équipe blanche lui a donné des ailes, des occasions… et des buts. C’est d’abord Mbappé qui s’est mué en passeur décisif, avec un excellent centre de la droite, pour que Rudiger surgisse et, d’une tête imparable, remette Madrid dans le match.
Vinicius égalise
Toujours sur leur lancée, Madrid allait doubler la mise. Dortmund, encore ébranlé par le but encaissé, a encaissé l’égalisation presque sans s’en rendre compte. Vinicius, qui a porté l’équipe sur ses épaules en seconde période, a marqué le 2-2 après avoir reçu le ballon suite à une passe filtrante de Modric pour Mbappé. Dans un premier temps, l’arbitre a annulé le but mais la VAR l’a validé. Le match « recommençait » mais avec des sensations opposées à celles de 10 minutes auparavant.
Après avoir égalisé, Madrid a pris quelques minutes de « repos » pour récupérer des forces et aborder le sprint final avec la plus grande force possible.
Lucas marque le troisième
Dortmund, qui, paradoxalement, a même eu l’occasion de mener 3-2, a finalement succombé aux assauts de l’équipe blanche. C’est d’abord une arrivée dans la surface de Lucas Vázquez, après une belle remise de Rodrygo, au cours de laquelle il s’est blessé musculairement, qui a offert la remontée à l’équipe blanche. Le Galicien a frappé avec toute son âme et le ballon a fini au fond des filets. Les Blancos menaient désormais.
Vinicius, la star
Pour la fin du match, il restait à confirmer l’exhibition de Vinicius. Le Brésilien, favori pour remporter le Ballon d’or 2024, alors que tout Dortmund était à bout de souffle, s’est surpassé, au point que personne n’était capable de l’arrêter. Ses buts en 4-2 et 5-2, respectivement, ont confirmé sa grande soirée et ce qui l’attend. Ce « Vinicius, Ballon d’Or » a retenti à Chamartín et ses échos ont également atteint Paris, où lui sera remis le ballon d’or. Vinicius sourit, Ancelotti respire et le Madrid… un autre titre européen ?