L’avis de Daniel Cayetano, rédacteur en chef de Bernabéu Digital, sur le possible transfert de l’international espagnol au Real Madrid.
Depuis la retraite de Toni Kroos, que nous n’avons toujours pas digérée, le Real Madrid souffre de l’absence d’un chef d’orchestre. Un milieu de terrain créatif capable de mener le jeu et de diriger chaque attaque. Un créateur de jeu par lequel passent toutes les actions, permettant d’articuler les mouvements offensifs et de maintenir un ordre et une structure que, sans l’Allemand, les hommes d’Ancelotti semblent avoir perdus.
En ce début de saison, le Real Madrid paraît manquer d’idées face au but et rencontre de sérieuses difficultés à sortir le ballon proprement depuis l’arrière. Il nous faut un commandant pour orchestrer le milieu de terrain, et il n’y a personne qui me semble plus adapté que Rodrigo Hernández.
« Évidemment, quand le Real Madrid, le meilleur club de l’histoire et le plus titré, t’appelle, c’est un honneur. Il faut toujours prêter attention », confiait l’international espagnol hier soir dans l’émission El Larguero. Une déclaration qui ressemble à un clin d’œil à Florentino Pérez et qui a relancé les rumeurs sur un éventuel transfert au club madrilène, qui explore depuis un moment cette possibilité.
L’intérêt semble mutuel, même si le contrat de Rodri avec Manchester City court jusqu’en 2027, rendant le transfert particulièrement complexe. Mais rien n’est impossible pour le président du Real, et, à mon avis, Rodri est un choix évident. Il représente exactement ce dont l’équipe a besoin : un chef pour une salle des machines mal organisée et mal huilée. Et, en prime, il est espagnol, ce qui constitue une raison supplémentaire pour le recruter et renforcer l’identité nationale d’un effectif qui en manque cruellement.